Parentalité

Se remettre à rêver…

Y croire, y penser, en rêver,… Puis désespérer, s’interdire d’y penser trop souvent ou même d’y croire encore… Devenir parent n’est pas simple pour tout le monde, c’est ainsi. On ne décide de rien, on subit les difficultés et on les surmonte comme elles viennent. Ou pas.

L’attente…

Pour ma fille, il aura fallu deux ans. Deux ans de doutes et de questionnements en tout genre. Oh je sais que 2 ans ce n’est rien ! Mais ces 2 ans ont été durs, réellement durs pour moi. Et puis voilà, avec un petit coup de pouce une petite crevette s’est mise à grandir dans le creux de mon ventre. Après quelques jours à ne pas trop réussir à me réjouir, il n’aura fallu qu’une échographie pour effacer toutes mes craintes. Après avoir entendu son petit cœur, je n’avais plus peur, j’étais seulement heureuse… malgré les petits soucis qui m’ont obligée à rester couchée du début à la fin quasiment.

L’envie du second.

Très tôt après avoir vu ses grands yeux noirs, l’envie du second est venue. Ah ah ! Pauvre chéri qui a du penser que j’étais folle ! Étant plus raisonnable que moi, il m’a dit d’attendre un peu… Je profite tellement de ma fille que je ne regrette en rien cette attente. Plus elle grandit plus je me dis que j’aurai eu moins de temps à lui consacrer, j’aurai été moins patiente, moins disponible si il y avait eu un second.

Ceux et celles qui me suivent le savent, en décembre nous nous sommes remis à rêver. Rêver d’une vie à quatre, d’un bébé arrivé sans soucis ni attente. Mais à peine a-t-on eu le temps de songer à ce bonheur que la vie en a voulu autrement. Pas une fausse-couche mais une grossesse extra-utérine. Un rêve éphémère dont il ne me restera que trois cicatrices…

La peur.

Vous pensez bien qu’après, l’envie du second semble comme recouverte d’un épais brouillard de peur. Cette douleur, je ne l’oublierai jamais. Cette tristesse non plus d’ailleurs. Alors quand les médecins disent qu’il faudra vérifier la localisation d’une éventuelle future grossesse car les risques sont accrus dorénavant, ça n’aide pas.

Et puis…

Aujourd’hui nous pouvons le crier haut et fort : en novembre nous serons quatre !

Après 3 mois à essayer de réaliser, à ne pas vouloir trouver de prénom à ma « tâche » puis ma « crevette »,  à ne pas vraiment réussir à m’investir… Voilà qu’à l’aube du 3ème mois mon ventre commence déjà à se voir, comme pour m’obliger à y croire. Et puis l’échographie du premier trimestre a effacé nos peurs : bébé2 est enfin bien accroché.

Carte de Petits Trognons dont je vous parlerai très vite ! 😉

On a vu ses petites mains, ses petits pieds, son petit cœur, on l’a vu refuser de se tourner et se débattre lorsque l’échographe l’embêtait trop. Bref, on réalise vraiment. Je me projette, je réfléchis aux aménagements à faire, à quoi (r)acheter ou pas,…

Aujourd’hui je n’ai qu’une hâte : sentir les mouvements de cette crevette. 😉

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